Niantic a revendu Pokémon Go : faut-il s’inquiéter ?

Carapuce, Pikachu, Salamèche et Bulbizarre dans Pokémon Go

Pokémon Go n’appartient plus à Niantic. Après un accord massif de 3,5 milliards de dollars, la section jeux vidéo de Niantic a été vendue à Scopely, les créateurs de Monopoly Go.

Depuis sa sortie en 2016, Pokémon Go connait un succès exceptionnel, bien que l’engouement autour du jeu ne soit aujourd’hui plus comparable à la folie de ses débuts. Après près de 10 ans d’une expérience en réalité virtuelle sans cesse enrichie, Niantic a pourtant fait le choix de revendre son jeu phare à Scopely, marquant un tournant crucial pour l’application et son immense communauté.

Si cette transition représente une nouvelle direction pour le jeu, elle suscite immédiatement des préoccupations, notamment chez les fans de longue date.

Quel avenir pour Pokémon Go après sa revente ?

Peu après l’annonce, les joueurs ont exprimé leurs inquiétudes sur les réseaux sociaux, nombreux étant ceux qui espèrent “très peu de changements” dans le format, le design et surtout la monétisation du jeu. Mais avec un nouvel éditeur, des changements sont possibles et même probables.

Certains fans sont même persuadés que cela pourrait bien être “le début de la fin” pour Pokémon Go. Ce pessimisme n’est pas totalement hors propos, puisque les exemples de jeux transformés – surtout économiquement – après un rachat son légion, notamment dans le secteur des MMORPG.

Foule de joueurs de Pokémon Go devant des Raids

Néanmoins, le vice-président de Pokémon Go Ed Wu a tenu à rassurer les fans à l’occasion des cette annonce de rachat. D’après lui, ce grand changement sera “une étape positive pour vous (les joueurs) et le futur du jeu”. Ed Wu a notamment insisté sur le fait que même si Pokémon Go change de mains, l’équipe reste la même : “Ces mêmes personnes qui ont guidé et construit le jeu pendant des années vont continuer de faire ce qu’on aime.”

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Enfin, il est important de rappeler que Pokémon Go reste une œuvre inscrite dans une franchise gigantesque, dont l’image est cruciale pour The Pokémon Company. “Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas que de Niantic, rappelle un joueur. The Pokémon Company protège son IP avec ardeur, et j’imagine qu’il y a des restrictions conséquentes concernant ce qui peut et ne peut pas être fait avec leur licence.”

Toutefois, le changement de propriétaire d’un jeu aussi populaire reste un événement majeur, suscitant des inquiétudes compréhensibles et même justifiées. Reste à voir ce qui émergera de ce changement de cap dans le futur.