
Il n’est un secret pour personne qu’Assassin’s Creed est une saga gigantesque remplie de jeux incroyables, mais toutes ses itérations n’ont pas rencontré le même succès.
Avec pas moins de 14 opus, la saga Assassin’s Creed débutée dans la peau d’Altaïr a parcouru bien des lieux et des époques au fil des jeux. Certains sont devenus cultissimes, alors que d’autres ont rapidement été oubliés.
Sans plus attendre, découvrez notre classement des Assassin’s Creed, du moins bon au meilleur.
14. Assassin’s Creed

Même s’il lance une saga culte, le premier Assassin’s Creed s’avère d’un ennui douloureux. Certes, le scénario nous fait découvrir les Terres Saintes et le parkour définit l’identité de la série, mais à part ça, le jeu manque sérieusement de saveur. Les missions sont répétitives, les assassinats manquent de panache, et l’histoire est peu engageante.
C’est aussi là qu’on découvre pour la première fois les bugs typiques d’Assassin’s Creed. Un moment fondateur, mais pas pour les bonnes raisons.
13. Assassin’s Creed 3

Pour ce troisième opus, la série mise sur un nouveau héros : Connor Kenway. Malheureusement, la transition est rude puisque Kenway manque cruellement de charisme.
Pourtant, le jeu propose un système de combat solide et une belle mise en scène de la Révolution américaine. L’exploration fonctionne bien, et tout ce qui se passe dans l’Animus est efficace. Mais devoir en sortir sans cesse brise totalement le rythme. Si ce jeu est la raison pour laquelle on reste désormais dans l’Animus, alors il aura au moins servi à ça.
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12. Assassin’s Creed Valhalla

Tout le monde aime les Vikings, non ? Après God of War, un AC dans cette époque paraît évident. Mais non. Assassin’s Creed Valhalla est correct, mais devient vite une copie fade de meilleurs jeux comme Odyssey.
Valhalla illustre bien la règle du « tout ce qu’il fait, Odyssey le fait mieux ». L’exploration est correcte, sans innovation, le scénario plus court malgré la présence de visages familiers, et la fin… disons déroutante. Certains l’adorent, mais comparé aux autres, Valhalla rate sa cible.
11. Assassin’s Creed Origins

C’est avec Origins qu’Ubisoft met fin aux sorties annuelles, accordant plus de temps au développement. Et c’est une stratégie qui s’est avérée plutôt payante.
Le combat est profondément revu, les décors sont somptueux, et le parkour donne enfin l’impression d’incarner un vrai Maître Assassin. Le hic ? L’histoire. Une fois la cible principale éliminée, on se demande pourquoi il reste autant d’intrigue. La suite paraît artificielle, mise au service de Cléopâtre. Le gameplay est brillant, mais l’aventure laisse un goût d’inachevé.
10. Assassin’s Creed Unity

Unity a tout pour être incroyable. Son cadre, en pleine Révolution française, est prometteur, mais rapidement relégué au second plan au profit des Fragments d’Éden.
Malgré des graphismes réussis, un gameplay satisfaisant et un scénario parfois intéressant, Unity reste surtout dans les mémoires pour ses bugs, parfois hilarants, souvent terribles. Si on parvient à passer outre, le jeu peut être fun, à condition de ne pas trop s’attacher à son histoire.
9. Assassin’s Creed Mirage

Après Origins, Valhalla, Odyssey et les autres opus modernes, Mirage revient à une formule plus simple, rappelant les premiers jeux AC. L’infiltration est mise en avant, l’histoire est courte mais cohérente, et la carte est compacte. Fini l’exploration du Royaume-Uni ou de la Grèce entière.
Mais là où Origins et Unity perfectionnent le système de combat, Mirage le laisse s’effondrer. Une barre d’endurance absurde rend les affrontements directs laborieux et détruit l’identité même de l’Assassin. Ce n’est pas un mauvais jeu, loin de là, mais le système de combat reste à retravailler.
8. Assassin’s Creed Rogue

Sorti en même temps qu’Unity sur PS3 et Xbox 360, Rogue vise les joueurs qui ne sont pas encore passés à la nouvelle génération. Depuis, il a été porté sur plateformes modernes, et il est souvent mieux considéré qu’Unity.
Rogue nous place dans la peau d’un ancien Assassin devenu Templier, traquant ses anciens camarades. Ce changement de perspective rend l’histoire plus intrigante. Côté gameplay, Rogue ressemble beaucoup à Black Flag, mais permet de naviguer dans l’Atlantique Nord au lieu des Caraïbes.
Il sert aussi de suite à Black Flag, de préquelle à AC3, et introduit Unity. Pas mal pour un jeu qualifié à tort de simple DLC.
7. Assassin’s Creed Syndicate

Syndicate propose un cadre somptueux, peut-être plus encore que les opus les plus appréciés de la saga. On y affronte les Templiers à Londres, on corrige les injustices dans les usines et on recherche un artefact aux côtés de notre sœur ou frère Assassin.
C’est aussi la première fois qu’on contrôle deux héros différents : un frère plus costaud et une sœur plus furtive (ça vous rappelle Shadows ?). Le conflit Assassins vs Templiers n’est pas nouveau, mais le jeu reste une excellente itération de la série.
6. Assassin’s Creed 2

Situé en Italie à la Renaissance, AC2 raconte l’ascension d’Ezio Auditore da Firenze, jeune noble plongé dans la guerre secrète entre Assassins et Templiers. Le personnage est tout simplement devenu le protagoniste le plus marquant de la saga.
Ce qui rend AC2 si spécial, c’est qu’il tient toutes les promesses non tenues par le premier jeu. Absolument imbattable à sa sortie en 2009, ce jeu culte a pourtant dû s’incliner face à des opus plus récents et plus aboutis.
5. Assassin’s Creed Revelations

Revelations prolonge l’histoire d’Ezio de manière spectaculaire. C’est un exemple parfait de ce que le sandbox made in Ubisoft peut offrir. Chaque lieu est unique, les personnages sont profonds, et l’alternance entre Ezio et Altaïr est incroyable.
Mais c’est surtout le récit qui brille. Le cheminement d’Ezio vers la fin de sa vie, mêlé aux secrets d’Altaïr, donne au jeu la narration la plus puissante de la saga.
4. Assassin’s Creed Odyssey

Reprenant les bases d’Origins, Odyssey y ajoute les mécaniques navales de Black Flag (sans les canons, époque oblige), et ancre son récit dans la guerre entre Athènes et Sparte.
On y traque un proto-ordre Templiers, tout en profitant d’un système de combat affiné. L’approche furtive redevient une option viable.
Le jeu explore enfin la civilisation antique à l’origine du conflit Assassins/Templiers, et l’intègre habilement aux tensions grecques. Si Origins bouleverse la formule, Odyssey l’élève.
3. Assassin’s Creed Shadows

Shadows est le petit dernier de la fraterie AC, avec l’introduction du samouraï Yasuke et de la kunoichi Naoe. Il nous plonge dans le Japon féodal, dans une aventure à la sauce Odyssey où chaque joueur choisit son approche.
Shadows est superbe, visuellement impressionnant, malgré quelques bugs typiques de la série. Le scénario peut paraître dense, mais il est touchant, bien rythmé et intègre parfaitement les thématiques qui fondent la saga.
2. Assassin’s Creed Brotherhood

Brotherhood, c’est Ezio à son apogée. Un récit solide allié à des mécaniques maîtrisées. Le monde ouvert de Rome est magnifiquement réalisé et donne envie de s’y perdre.
Le scénario est parfois oubliable, mais on lui pardonne grâce à la possibilité de recruter des alliés, une fin épique, un gameplay peaufiné et un parkour devenu référence.
1. Assassin’s Creed 4: Black Flag

Ce n’est pas juste grâce aux batailles navales ou à l’exploration des Caraïbes. Ni parce que c’est le premier jeu sorti sur PS4/Xbox One. Ce qui rend AC4 exceptionnel, c’est la liberté offerte au joueur.
Edward Kenway, comme nous, passe la majorité du jeu à fuir la guerre Assassins/Templiers pour vivre la vie de pirate. Et c’est exactement ce que le jeu nous laisse faire.
AC4 combine le meilleur de la série, et plus encore, tout en nous laissant profiter librement de son monde. Quand vient le moment de prendre les choses au sérieux, on l’accepte sans broncher, car on a déjà écumé toutes les mers et conquis les Caraïbes.
Puisque le dernier opus d’AC est l’un des meilleurs de la saga, ne manquez pas nos actualités et guides sur Assassin’s Creed Shadows.