Top 7 des films avec Robert Pattinson après Mickey 17, garanti sans Twilight

Robert Pattinson dans le poster de Mickey 17 de Bong Joon-ho

Robert Pattinson ne se résume clairement pas au vampire émo et maussade de Twilight : l’acteur a déjà eu une carrière aussi solide qu’hétéroclite, et on vous propose notre top 7 des films pour ceux qui ont aimé sa performance dans Mickey 17.

Robert Pattinson a navigué sur les grands écrans comme les petits pendant un bon moment maintenant, passant d’Harry Potter et la Coupe de feu à Cosmopolis de David Cronenberg, mais c’est surtout pour Twilight qu’une majorité du public le connait. Un rôle qui lui colle aux basques et lui a longtemps pourri la vie – peut-être parce que ses idées volontairement dégoûtantes étaient constamment refusées par le département marketing, qui préférait créer une franchise plus mainstream.

Car si Twilight l’a effectivement propulsé, l’acteur est en réalité bien plus attiré par des rôles qui sortent des sentiers battus, et a repoussé de nombreuses limites pour participer à des projets très variés, refusant de s’enfermer dans un seul style et révélant une grande palette d’interprétation. Jusqu’à Mickey 17, nouvelle réalisation de Bong Joon-ho et pour laquelle la performance de l’acteur a été largement saluée. Et pour les curieux qui voudraient découvrir de quoi d’autre est capable l’ancien vampire, on vous propose notre top 7 des films avec Robert Pattinson.

7. Tenet de Christopher Nolan

Le résumé : Muni d’un seul mot – Tenet – et décidé à se battre pour sauver le monde, notre protagoniste sillonne l’univers crépusculaire de l’espionnage international. Sa mission le projettera dans une dimension qui dépasse le temps. Pourtant, il ne s’agit pas d’un voyage dans le temps, mais d’un renversement temporel…

Nouvelle entrée dans l’exploration du temps par Christopher Nolan, Tenet offre une intrigue toujours aussi alambiquée et malgré tout élégante du voyage dans le temps – appelée cette fois l’inversion. Adieu les trous noirs d’Interstellar ou les limbes d’Inception, il est cette fois question de la direction qu’on prend lorsqu’on rembobine. Car aller dans l’autre sens a des conséquences sur notre rapport au monde et à ses lois, mais offre aussi des opportunités lorsqu’il faut mener à bien une mission bourrée d’action dont l’objectif est de sauver le monde d’un destin bien pire que l’apocalypse.

La plus grande force de Tenet ne réside cependant pas dans son idée du retour en arrière, mais bien dans le casting à l’interprétation maîtrisée. Sans oublier la musique très particulière mais parfaitement réfléchie de Ludwig Göranson, qui a par la suite rempilé avec le réalisateur pour Oppenheimer.

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6. Le diable, tout le temps d’Antonio Campos

Le résumé :À Knockemstiff, dans l’Ohio, et dans les bois avoisinants, des personnages sinistres convergent autour du jeune Arvin Russell alors qu’il combat les forces du mal qui le menacent, lui et sa famille : un prédicateur impie, un couple tordu et un shérif véreux.

Le diable, tout le temps révèle une Amérique profonde dans tout ce qu’elle a de poisseux et perverti à ses spectateurs, Antonio Campos parvenant à retranscrire l’atmosphère lourde du roman de Donald Ray Pollock – malgré quelques longueurs par moment. Des personnages dérangeants et toujours plus ou moins tordus ou fracassés, une réalisation qui file sans problème de bout en bout, Le diable, tout le temps fait partie de ces rares films Netflix qui auraient bien mérité une sortie sur grand écran, mais qui ont au moins le mérite d’être facilement accessibles, à condition d’aimer les destins brisés.

5. Le Roi de David Michôd

Le résumé :Hal, jeune prince rebelle, tourne le dos à la royauté pour vivre auprès du peuple. Mais à la mort de son père, le tyrannique Henri IV d’Angleterre, Hal ne peut plus échapper au destin qu’il tentait de fuir et est couronné roi à son tour.

Avant de frayer avec les Fremen dans Dune, Timothée Chalamet s’est retrouvé sur les champs de bataille boueux du film Le Roi, destiné lui aussi à Netflix. Il y donne la réplique à un casting étoilé, de Joel Edgerton à Lily Rose-Depp, en passant par Thomasin McKenzie, Ben Mendelsohn et… Robert Pattinson et son accent français bien appuyé.

4. The Lost City of Z de James Gray

Le résumé :Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d’Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…

The Lost City of Z promet de dévoiler “l’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle“, et s’offre pour y parvenir un casting de qualité qu’il n’hésite pas à plonger dans environnements hostiles et moites. Après la jungle urbaine qui émaille son œuvre, le réalisateur James Gray se tourne en effet vers un monde de verdure tout aussi dangereux, et le pari est clairement gagnant.

3. The Lighthouse de Robert Eggers

Le résumé : L’histoire hypnotique et hallucinatoire de deux gardiens de phare sur une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890.

Robert Eggers est connu pour ses récits excentriques et sa tendance à jouer avec les codes établis pour sortir le spectateur de sa zone de confort, et The Lighthouse ne fait pas exception dans la filmographie du cinéaste, qui s’était auparavant distingué grâce à The Witch. Sorte de huis clos ouvrant le dialogue entre deux personnages singuliers, The Lighthouse est autant un film d’horreur qu’un thriller stylisé, s’appuyant sur une réalisation et une image tranchées pour mettre en exergue l’interprétation rauque et réussie de Robert Pattinson et Willem Dafoe.

2. Good Time de Benny Safdie et Josh Safdie

Le résumé :Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s’enfuir mais son frère Nick est arrêté. Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s’offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.

L’adrénaline correspond bien pour décrire Good Time, qui pousse sans arrêt ses personnages vers des chemins qu’on sait pertinemment déconseillés. Les héros n’en sont pas vraiment, des héros, mais une chose est sûre : ils luttent avec acharnement pour échapper aux problèmes qu’ils provoquent eux-mêmes, dans une course hallucinée et nocturne qui n’a pas de fin. On retient l’image urbaine et particulièrement stylisée, mais surtout le ton ironique que prend l’œuvre des frères Safdie face à son duo qui n’en rate pas une pour s’enfoncer toujours plus dans les galères.

1. The Batman de Matt Reeves

Le résumé : Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance – Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon – parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s’est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu’un tueur s’en prend à l’élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d’indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre.

Matt Reeves s’est amusé à retrouver l’aspect profondément gothique de l’univers du justicier masqué de DC, et s’est servi de Robert Pattinson pour proposer sa version plus jeune et inexpérimentée du héros torturé. Une lumière léchée, une enquête policière digne des vieux polars et des scènes d’action aussi brutales que volontairement brouillonnes pour rajouter un réalisme cohérent, toutes les décisions ont permis de présenter l’une des meilleures adaptations sur grand écran des comics consacré à la vengeance de Gotham.

Et si toutes ces propositions ne suffisent pas à satisfaire votre obsession de Robert Pattinson, il y a toujours le documentaire Robsessed… mais on vous conseille plutôt d’aller jeter un coup d’œil aux films les plus attendus de 2025, ou à ceux qui sortent en streaming ce mois-ci.