Pourquoi la saison 2 de Peacemaker n’est pas une histoire de multivers

Le maître d’œuvre de Peacemaker, James Gunn, a expliqué ce qui se passe dans la saison 2 et pourquoi il ne s’agit pas vraiment d’une histoire de multivers.

Marvel a commencé à raconter sa “saga du multivers” avec Doctor Strange il y a une décennie, dans une histoire qui s’est étendue aux films Spider-Man et aux deux saisons de la série Loki, et ce jusqu’à la sortie la plus récente du studio, Les 4 Fantastiques, premiers pas.

Le DCU semble désormais s’y mettre à son tour avec la saison 2 de Peacemaker, dans laquelle Christopher Smith voyage vers une dimension alternative où la vie est plus belle et où tout va pour le mieux pour le héros. Sauf que pour le réalisateur James Gunn, l’aventure de Peacemaker ne fait pas partie d’une histoire de multivers, et se rapproche davantage d’un roman acclamé des années 1980.

Pourquoi le nouveau Peacemaker ressemble plus à La Contrevie de Philip Roth qu’au multivers du MCU

Pour James Gunn, la saison 2 de Peacemaker n’est pas vraiment une histoire de multivers, mais plutôt un récit intimiste sur Christopher Smith.

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Lors d’une interview avec Interview, James Gunn a souligné la différence majeure entre les saisons 1 et 2 en déclarant : “La saison 2 de Peacemaker est vraiment celle de Christopher Smith. Elle parle bien plus de lui que du super-héros nommé Peacemaker. Ce n’est rien d’autre qu’un costume qu’il porte de temps en temps.“

Le showrunner développe ensuite en ajoutant : “Il s’agit de sa découverte de cet autre monde, qui est en quelque sorte une photocopie de son monde avec de légères différences. Et ces différences mineures semblent être tout ce dont rêvait Peacemaker. Sa vie là-bas – son double de Peacemaker – est tout ce qu’il aurait souhaité avoir dans sa propre vie. C’est le concept de base avec lequel nous commençons.“

“On nous a beaucoup fait remarquer qu’on faisait le multivers et que ça avait déjà été fait. Mais ça n’a vraiment rien à voir. C’est plus proche de La Contrevie de Philip Roth. C’est une réflexion sur une version de notre monde.“

Le roman postmoderne de Philip Roth, publié en 1986, suit l’écrivain fictif Nathan Zuckerman et son frère Henry à travers des versions alternatives de leurs vies et de leurs morts, au fil d’une série de récits qui se chevauchent et se contredisent fréquemment.

Comment la saison 2 se connecte à Superman

James Gunn explique également comment la série se rattache à son récent film Superman, dans lequel Peacemaker fait une apparition.

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“La façon dont la série est reliée à Superman est le cœur même de la saison 2,” déclare ains le réalisateur. “Il y a cette chambre de déploiement quantique qu’on a déjà vu dans la saison 1 de Peacemaker et qui se trouve dans le placard d’Auggie Smith, et qui s’avère être une porte dimensionnelle.“

“On découvre qu’il s’agit d’une porte dimensionnelle vers 99 autres dimensions – et par dimensions, je ne veux pas dire des réalités alternatives. Je parle d’autres dimensions, d’autres réalités. Sauf que ça devient une sorte de crise avec l’A.R.G.U.S., qui est chargé de superviser les affaires métahumaines, à cause de ce qui s’est passé dans Superman avec le passage dimensionnel de Lex Luthor qui a détruit un quart de Metropolis.“

Pour le réalisateur, il faudrait donc considérer la saison 2 de Peacemaker comme un récit multidimensionnel (qui s’amuserait donc à explorer une autre dimension existant au sein du même univers que celui de Peacemaker), plutôt qu’une histoire de multivers dans laquelle plusieurs univers peuvent exister en parallèle. Même si, au final, la différence est suffisamment mince pour ne rien changer au plaisir de voir le héros se balader d’un monde à l’autre.

La saison 2 de Peacemaker n’est pas finie : pour ne rien rater de la suite, vous pouvez consulter le calendrier de sortie des épisodes.