
Le nouveau film d’horreur de Zach Cregger présente une intrigue aussi éprouvante que mystérieuse : on vous explique la fin d’Évanouis, et le sort réservé aux différents personnages.
L’année 2025 est clairement un excellent millésime pour ce qui est du genre de l’horreur, enchaînant les succès sur grand écran, de 28 ans plus tard à Substitution – Bring Her Back. Et alors que d’autres surprises se préparent pour l’été, c’est au tour d’Évanouis de faire son entrée. Le nouveau film de Zach Cregger, à qui on doit déjà Barbare, est sorti en salles le 6 août 2025 et il ne perd pas de temps avant de plonger ses spectateurs dans le désarroi le plus total.
On y suit en effet les mésaventures de Justine, une institutrice qui découvre avec effroi que tous les enfants de sa classe ont disparu à la même heure durant la même nuit. Mais le film n’hésite pas à changer de point de vue, et alors que les parents décident de faire de l’enseignante la responsable de la situation, des événements étranges surviennent et font de la vie des personnages un enfer.
Pourtant, alors que le film approche de sa conclusion, on peut encore se poser certaines questions, dont une primordiale : que sont vraiment devenus les enfants ? Histoire de vous aider à vous y retrouver, on vous explique la fin d’Évanouis.
Attention : la suite de cet article contient des spoilers du film Évanouis.
Sommaire
- Où sont passés les enfants dans Évanouis ?
- Qui meurt à la fin du film ?
- Que se passe-t-il à la fin de Évanouis ?
- Le film Évanouis est-il inspiré d’une histoire vraie ?
- Pourquoi le film Évanouis s’appelle Weapons en version originale
Où sont passés les enfants dans Évanouis ?
Tous les enfants se sont rendus en pleine nuit chez leur camarade de classe Alex, où ils se retrouvent piégés dans une sorte de transe collective, enfermés au sous-sol.

Les 17 écoliers sont en fait victimes d’une sorcière appelée “Gladys” (interprétée par Amy Madigan). Cette dernière est arrivée en ville, a plongé les parents d’Alex dans une transe similaire en les poussant à s’automutiler et siroter leur “soupe”, et semble utiliser les enfants pour repousser un mystérieux mal.
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Pour lancer son sort, Gladys confie à Alex la mission de lui rapporter un objet appartenant à chacun des élèves de sa classe. Le garçon, lui-même bouc émissaire du groupe d’enfants et subissant déjà l’angoisse d’un foyer violent, suit scrupuleusement les instructions. Il permet ainsi à la sorcière de jeter un sort aux 17 enfants et de les attirer jusqu’à la maison.
Qui meurt à la fin du film ?
Andrew et Terry Marcus, Paul, James et Gladys meurent dans Évanouis.

Le film se termine en effet dans un véritable bain de sang : Andrew Marcus (Benedict Wong) et Terry Marcus (Clayton Farris) meurent tous les deux, et sont suivis de près par Paul (Alden Ehrenreich) et James (Austin Abrams), puis enfin Gladys, dans une scène aussi spectaculaire que brutale.
Sous l’emprise du sort de Gladys, le directeur d’école Andrew tue en effet son mari Terry en le battant à mort, avant d’être lui-même percuté par une voiture et tué alors qu’il s’apprêtait à commettre un autre meurtre.
Justine (Julia Garner), l’enseignante en détresse, et Archer (Josh Brolin), un parent en colère, retrouvent alors la trace des enfants et pénètrent dans la maison maudite, où le policier Paul et le toxicomane sans-abri James sont eux aussi sous l’effet du sort : tout en accomplissant la volonté de Gladys, ils tentent de les tuer.

Une violente bagarre éclate alors, qui se termine lorsque Justine tue Paul dans un geste de légitime défense, imitée par Archer qui en fait de même avec James.
Histoire d’en rajouter une couche, les parents d’Alex essaient également de tuer leur fils, mais ce dernier parvient à s’échapper et utilise des cheveux provenant de la perruque de Gladys pour lancer son propre sort. Il pousse ainsi ses camarades à se retourner contre elle.
Gladys tente de fuir, mais enragés et assoiffés de sang, les enfants défoncent fenêtres et portes pour l’atteindre. La poursuite se prolonge à travers maisons et jardins, jusqu’à ce qu’ils la rattrapent et la mettent en pièces, ses entrailles volant dans tous les sens.
Que se passe-t-il à la fin de Évanouis ?
Gladys est vaincue à la fin d’Évanouis, mais les transes persistent, le film se concluant ainsi sur une note plutôt pessimiste.

Lorsque le sort semble enfin levé, Alex serre ses parents dans ses bras, et Archer retrouve son fils Matthew qu’il étreint à son tour. Mais le retour à la normale tant espéré n’a pas vraiment lieu. Une voix off nous apprend qu’Alex a quitté la ville pour vivre chez une gentille tante – une autre sorcière, peut-être ? -, tandis que ses parents continuent de se nourrir exclusivement de soupe… cette fois avec l’aide de quelqu’un d’autre.
Le film se termine alors sur une note inquiétante : Archer porte Matthew dans ses bras jusqu’à chez lui, tandis que la voix off révèle que les enfants ont retrouvé leurs parents, et que certains se sont même remis à parler dans l’année. On comprend donc que beaucoup des victimes de Gladys sont toujours dans un état végétatif – en plus d’avoir participé sans le vouloir à des scènes de violence d’une rare intensité.
Le film Évanouis est-il inspiré d’une histoire vraie ?
Le film Évanouis ne s’inspire pas d’une histoire vraie en particulier, mais puise sa source avant tout dans l’expérience du réalisateur Zach Cregger qui en a écrit le scénario en s’inspirant d’un drame personnel.

Le cinéaste a en effet écrit Évanouis “pour faire face à mes propres émotions“, comme il l’explique dans une interview avec Entertainment Weekly, faisant ainsi référence au décès de son ami Trevor Moore – avec qui il avait travaillé sur Miss Mars en 2009. Zach Cregger précise ainsi : “J’ai vécu une tragédie dans ma vie qui a été vraiment, vraiment difficile. Quelqu’un de très, très, très proche de moi est mort subitement et, honnêtement, j’étais tellement accablé par le chagrin que j’ai commencé à écrire Évanouis, non pas par ambition, mais simplement pour faire face à mes propres émotions.“
Quant à la partie concernant Alex, le réalisateur a confié auprès du Dauphiné Libéré qu’elle était elle aussi inspirée de son expérience, ce qui explique son importance dans le récit : “Évanouis est très personnel. Le dernier chapitre, sur l’enfant, reflète mon enfance avec un parent alcoolique. Une substance étrangère peut bouleverser une famille, rendant la maison effrayante.“
Pourquoi le film Évanouis s’appelle Weapons en version originale ?
Le réalisateur Zach Cregger explique avoir choisi le titre Weapons dès le départ, parce qu’il sonnait bien et interpellerait les spectateurs.

Comme il le fait remarquer dans une interview pour Le Point, “Weapons” (soit “armes” en français) était “le premier titre du film“, mais aussi ce qui lui “semblait le plus correct” : “L’idée m’est venue en commençant à écrire. C’est ma façon de procéder : je ne planifie pas ce que j’écris, j’espère juste raconter une bonne histoire, sans vraiment savoir où ça va mener. Mon point de départ était ces enfants qui courent dans l’obscurité.“
On pourrait y voir une métaphore de ce que l’enfant représente, d’autant plus alors que le film se penche en grande partie sur la tendance d’une communauté à tomber dans la paranoïa et se créer des boucs émissaires. Mais le réalisateur précise tout de même : “Évanouis, au contraire, regarde vers l’intérieur, vers mes démons personnels et mes sentiments. Ce n’est pas du tout un film politique. C’est vraiment juste… à propos de moi. C’est plus une entrée dans mon journal intime qu’autre chose.“
Un discours qu’on retrouve également dans une interview avec Allociné, dans laquelle Zach Cregger précise à propos du titre “Weapons” : “Ce film n’essaie pas de faire le moindre commentaire social ou politique, mais ce mot me semble tellement provocateur pour notre époque, je voulais qu’il vous amène à vous poser des questions et à interroger l’histoire sous un nouvel angle.“
Évanouis est en salles depuis le 6 août 2025 en France. Et pour plus d’histoires, vous pouvez jeter un coup d’œil aux autres sorties ciné à venir, ou encore aux films disponibles en streaming ce mois-ci, toutes plateformes confondues.