
Deux variants de la fureur apparaissent dans 28 ans plus tard : on vous explique les rampe-lents et les alphas dans le nouveau film de Danny Boyle.
Il aura fallu attendre plusieurs décennies pour retrouver la suite de 28 jours plus tard de Danny Boyle et Alex Garland, mais le résultat en valait la peine : le film signe le retour du duo à un cinéma brut de décoffrage et qui expérimente encore une fois dans ses techniques de tournage, pour explorer les conséquences à long terme du virus de la fureur, libéré presque trente ans plus tôt.
Des conséquences qu’on retrouve dans le comportement des survivants, s’organisant dans des groupes au fonctionnement différent, mais pas que. Car en trois décennies, les infectés aussi ont évolué, et le virus a clairement pris des directions variées. Et histoire de vous y retrouver, on vous explique les alphas et les rampe-lents, ces nouveaux variants de la fureur dans 28 ans plus tard.
Attention : la suite de cet article contient des spoilers de 28 ans plus tard.
Qu’est-ce qu’un rampe-lent dans 28 ans plus tard ?
Le rampe-lent est un infecté qui se déplace en rampant et dont l’apparence “gonflée” résulterait d’une congestion des tissus.

On apprend en effet dans un faux rapport sur le site RageLeaks.net ayant servi à la promotion du film 28 ans plus tard – dans lequel on peut entrer grâce au mot de passe mementomori -, que les rampe-lents évoluent “principalement à quatre pattes, même s’il apparaît qu’ils peuvent devenir bipèdes en situation de stress.” On y découvre aussi que la différence majeure avec le reste des contaminés réside dans “leur locomotion” : “Ils sont significativement plus lents, bien que nous ne puissions pas déterminer si la raison est leur taille ou une autre cause.” Le rapport évoque également une “congestion des tissus sur tout le corps, qui se forme dans un processus incompréhensible.“
En rapport
Le comportement du rampe-lent diffère complètement des autres infectés : vivant en groupe, il rampe et semble se nourrir de ce qui lui passe sous la main, notamment des vers de terre. Le groupe semble organisé selon un système bien rôdé, qui permet aux individus de chasser en prenant à revers des survivants occupés sur une autre distraction. Certains se relèvent également pour fuir ou alerter le reste de la meute.
Qu’est-ce qu’un alpha dans 28 ans plus tard ?
Un alpha est un infecté plus grand, plus malin et littéralement sous stéroïdes dans 28 ans plus tard. Il est aussi comparé aux berserkers par les suédois, et l’un d’eux est surnommé “Samson” par le docteur Kelson.

C’est en tout cas l’hypothèse à laquelle sont arrivés les personnages du film, qui disposent de peu d’informations pour confirmer une telle mutation : le virus de la fureur aurait un effet sur le taux de stéroïdes produits par le corps de certains individus, leur permettant de développer leur silhouette et leur force, mais aussi d’être suffisamment malin pour élaborer des stratégies de chasse… et se reproduire.
Toujours sur le site RageLeaks.net, on peut trouver un faux échange de mail dans le fichier “Other Variant“, dans lequel un scientifique s’étonne de chiffres concernant un individu observé. Le docteur se demande ainsi si les données n’auraient pas été modifiées, faisant remarquer “qu’aucun de nos modèles ne permet une taille et une force d’une telle ampleur. L’énergie cellulaire requise serait astronomique et je ne vois pas comment ce serait supportable.”
Pourquoi les infectés évoluent dans 28 ans plus tard ?
Danny Boyle et le scénariste Alex Garland ont voulu faire varier le virus pour montrer le décalage entre les survivants qui stagnent voire régressent face à la nature qui continue sa course à l’évolution.

Pour IGN, le réalisateur a en effet expliqué que de tels changements étaient nécessaires pour le bien de l’histoire et éviter des redites : “Il y a eu des évolutions [des infectés] parce que nous ne voulions pas rester les bras croisés. (…) Si vous voulez, il y a eu chez eux des sortes de mutations qui se sont développées“
Pour Télérama, le cinéaste s’est amusé à comparer la communauté de l’île de 28 ans plus tard, qui revient volontairement à une “vieille Angleterre” face à des infectés qui eux n’ont de cesse d’évoluer : “Dans 28 Ans plus tard, les survivants se sont tournés vers le passé : leur petite communauté sur l’île imite une vieille Angleterre, (…) Alors qu’en face, les infectés ont clairement évolué : ils se nourrissent, se maintiennent en vie, sont capables de chasser en meute. Ils ne sont pas assez avancés pour se faire des vêtements, mais peut-être qu’ils cherchent un abri la nuit. Et maintenant, ils se reproduisent !“
28 ans plus tard est au cinéma depuis le 18 juin 2025.