
Les joueurs placent actuellement tous leurs espoirs dans le retour de Verdansk pour relancer Warzone. Mais si la carte mythique ne parvient pas à redresser la barre, alors le battle royale de Call of Duty ne se relèvera probablement jamais.
Mars 2020. Le monde entier est confiné, tout le monde binge-watch Au royaume des fauves et tente désespérément de prendre un rendez-vous chez le coiffeur. Mais au milieu de ce chaos, une lueur d’espoir apparaît : Call of Duty lance Warzone, et pour la première fois, nous posons le pied à Verdansk.
Après des années de demandes insistantes pour un battle royale Call of Duty, et un premier essai prometteur, mais éphémère avec Blackout dans Black Ops 4, cette sortie est une véritable révélation. Warzone combine le gunplay nerveux qui a fait la renommée de la saga et l’intensité des combats à haut risque qui ont propulsé Fortnite et PUBG au sommet.
Avançons maintenant de cinq ans et le constat est bien différent. Aucune carte sortie depuis n’a su retrouver cette magie originelle. Les problèmes de triche, une fluidité réduite, un arsenal peu marquant et un manque de contenu ont mis Warzone sous assistance respiratoire, pendant que le nombre de joueurs s’effondre.
Mais Activision a une dernière carte à jouer. Si l’on en croit les fuites, Verdansk fera son grand retour dans la Saison 3. L’attente est immense, mais ce come-back est un moment décisif : soit Warzone renaît, soit il s’effondre définitivement.
Un déclin progressif et une frustration grandissante

Malgré quelques bonnes surprises, Warzone n’a plus jamais été le même depuis la mise à jour Pacific fin 2021. Avec l’arrivée de Caldera, Verdansk disparaît pour laisser place à un décor WWII inspiré de CoD Vanguard.
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Le choc est immédiat. Les joueurs détestent la nouvelle carte et réclament dès le premier jour le retour de Verdansk. Le gameplay est moins dynamique, la map est mal conçue, et le sentiment de domination absolue qui caractérisait Verdansk s’évapore.
Quand Warzone 2.0 sort en 2022, l’espoir renaît… mais c’est un nouvel échec. Les changements de gameplay, notamment le ralentissement des déplacements imposé par MW2, sont massivement critiqués. Al Mazrah, pourtant ambitieuse, ne convainc pas.
Depuis, le problème persiste. Black Ops 6 a connu un lancement solide, mais il n’a pas suffi à relancer Warzone. L’omnimovement, censé ramener le dynamisme des débuts, ne fait pas l’unanimité. Le manque de nouveaux contenus, associé à des bugs persistants, empêche le jeu de se relancer.
La grande question est donc la suivante : Verdansk peut-il sauver Warzone ?
La dernière chance

Le jeu a désespérément besoin d’un électrochoc, et revenir là où tout a commencé est sans doute la meilleure idée possible.
Mais rien n’est gagné d’avance. Warzone 2024 n’est plus celui de 2020. Même si les armes emblématiques de Verdansk reviennent, le gameplay n’est plus aussi fluide, la communauté n’est plus aussi indulgente, et l’effet de surprise a disparu.
Warzone souffre d’un trop-plein de contenu après des années d’intégrations successives. Le gameplay s’est alourdi avec de nombreux nouveaux systèmes et les joueurs sont fatigués après des années de mises à jour en demi-teinte.
Si quelque chose peut briser ce cercle vicieux, c’est Verdansk. Les joueurs l’attendent depuis des années, et son seul nom suffit à faire exploser l’attente autour de la Saison 3.
Mais une fois la nostalgie dissipée, si Warzone n’offre pas un battle royale solide et addictif, les joueurs repartiront aussitôt. Et cette fois, il n’y aura plus de retour en arrière possible.
Bien sûr, Call of Duty ne mourra jamais vraiment. Il y aura toujours une base de joueurs fidèles, peu importe l’état du jeu. Mais si Warzone veut retrouver son statut de mastodonte, ce retour de Verdansk est son ultime chance. C’est maintenant ou jamais.