Critique de DAN DA DAN: EVIL EYE – Que valent les premiers épisodes de la saison 2 ?

Dandadan débarque dans les salles obscures à un mois de la diffusion de la saison 2 : que valent les trois premiers épisodes compilés dans le film DAN DA DAN: EVIL EYE ?

Dès son annonce, Dandadan est devenu l’un des animes les plus attendus de 2024. L’adaptation du manga complètement zinzin mais aussi très touchant de Yukinobu Tatsu a en effet eu droit à un traitement à la hauteur de son potentiel. L’œuvre a été catapultée dans les locaux du studio un peu à part qu’est Science Saru, et s’obtenant une diffusion internationale chez de nombreuses plateformes de simulcast (ADN, Crunchyroll et Netflix en France.)

C’est donc sans trop de surprise que le succès a frappé. Après ses 16 nominations et 3 prix aux Crunchyroll Anime Awards 2025, on peut sans aucun doute en parler comme l’un des animes les plus attendus au tournant cette année. Mais avant sa sortie le 3 juillet, la saison 2 de Dandadan s’offre des projections un peu en avance sur grand écran, histoire de mieux teaser ses prochains épisodes et révéler les arcs de la Maison hantée et de l’Œil maléfique : on a vu le film DAN DA DAN: EVIL EYE, et c’était bon.

Une saison 2 qui démarre sur des chapeaux de roue

La force de ce début de saison 2, c’est dans un premier temps son intrigue : en trois épisodes, l’anime réussit à retranscrire avec succès l’arc de l’Œil maléfique.

Et ce, sans rien délaisser des atouts qui font le sel de Dandadan. La comédie déjantée se mêle habilement à l’émotion qu’on retrouve à chaque présentation des yôkais, tout en étant transportée dans une action haletante et comme toujours très bien soutenue par l’animation irréprochable du studio Science Saru.

Mais surtout, les réalisateurs Fuga Yamashiro et Abel Gongora ont su s’approprier l’horreur qui définit l’arc de l’Œil maléfique, parvenant à gérer une mise en scène sans faute pour y instiller ces moments dérangeants et inquiétants. Et en ce sens, il faut souligner l’utilisation intelligente de la lumière, des couleurs et du son, prouvant au passage que l’adaptation du manga de Yukinobu Tatsu a un réel intérêt, dans toute la profondeur et la complexité qu’elle lui apporte.

Quant à tous les détails qui avaient fait le succès de la saison 1, les spectateurs les retrouveront avec plaisir : les doubleurs sont toujours aussi convaincants, la musique s’amuse encore à mélanger tradition et techno, et les références pleuvent toujours autant. L’arc de l’Œil maléfique joue d’ailleurs très bien avec les codes du cinéma japonais, et plus précisément des films des années 70 et 80 – ce que les réalisateurs assument pleinement.

Si la saison 2 de Dandadan poursuit sur cette lancée, nul doute qu’elle s’inscrira à nouveau parmi les meilleurs animes de l’année. En tout cas, on croise les doigts.